Le TFC et l’OM s’affronte pour une place en finale de la coupe de la Ligue dans un match au bout du suspense.
Pour une rencontre de coupe de la Ligue, qui plus est en milieu de semaine, le Stadium est étonnamment plein et offre une belle ambiance. C’est d’ailleurs la plus forte affluence depuis le début de la saison avec près de 30 000 spectateurs. Toulouse présente son équipe type, alors que Marseille compose avec la forme du moment. Kaboré reste arrière droit, Valbuena est titularisé et M’Bia accompagne Diawara pour une défense centrale inédite.
Malgré l’ambiance, on assiste plus à un pugilat sur gazon qu’à un match de foot lors de cette première période. Et ce n’est pas Brandao, qui finit le match la figure tuméfiée qui me contredira. Blessé dès le début de la rencontre, le futur homme du match joue toute la partie avec un bandage sur la tête et un œil blessé. Une seule véritable occasion vient perturber cet enchaînement de coups, une reprise manquée de Stéphane M’Bia sur un corner (12e).
La seule bonne surprise est l’entente Lucho / Valbuena. Ce dernier joue plus bas et s’occupe de remonter la balle pendant que Lucho se charge de la dernière passe, voire même de tirer au but.
Après une domination stérile de l’Olympique de Marseille, la mi-temps s’achève. Je prie déjà pour qu’il n’y ait pas de prolongations.
Une deuxième mi-temps à double sens
La seconde partie du match me fait vite retirer mes paroles. La partie bascule rapidement sous l’impulsion d’un Toulouse incisif. On va d’un but à l’autre, et à ce jeu là, ce sont les toulousains qui dégainent les premiers.
Après une succession impressionnante de passes, Ebondo est trouvé sur l’aile droite et envoie un centre millimétré sur la tête de Gignac (59e). Immédiatement Deschamps envoie ses attaquants sur le terrain quand Casanova renforce son milieu. Toulouse attend le contre et l’OM attaque de manière désordonnée. Ben Arfa semble encore une fois très inspiré et enchaîne les séquences de dribbles inutiles. Malgré tout, lors de l’un de ses innombrables solos, il centre pour Brandao qui égalise à la 86e avec son seul œil opérationnel.
Au courage l’OM arrache les prolongations et semble plus en mesure de prendre le jeu à son compte que son adversaire qui a remplacé son créateur Machado.
Les prolongations ou la vengeance de Brandao
Le match se crispe et on croit assister à un remake de la première mi-temps. Mais les marseillais, plus sûrs de leur fait, contrôlent les débats. Bien organisés tactiquement, ils trouvent les espaces et empêchent les toulousains de développer leur jeu.
Le ciel tombe sur la tête des joueurs du TFC à la 105e, et le bourreau se nomme Brandao. Il récupère un ballon dans la surface toulousaine et d’un coup d’œil place une frappe sèche dans les filets d’un Valverde totalement surpris. Ebondo, au marquage, est coupable de relâchement. Mais à sa décharge, qui aurait pu se douter d’un tel exploit de la part de l’attaquant marseillais.
En fin de match, Gignac (117e) loupe l’égalisation puis Bonnart sauve sur sa ligne (118e). Brandao est logiquement l’homme du match, marque deux buts et pèse encore beaucoup sur la défense adverse. Il est même le premier défenseur lorsque Toulouse pousse désespérément en fin de match.
Mais réjouissons-nous, car l’OM a comblé les désirs de la Ligue de Football Professionnelle qui, chaque année, fait tout pour avoir une affiche « alléchante » en finale de l’épreuve. Marseille s’est qualifié hier, et Frédéric Thiriez n’attend plus que la qualification des Girondins le 17 février prochain. On pourra alors assister à un des matchs programmé depuis le début de l’épreuve, soit une finale entre l’OM, l’OL, les Girondins de Bordeaux ou le PSG.
Enfin, ce match aura au moins eu le mérite de nous mettre l’eau à la bouche pour la vraie coupe : la Coupe de France.
pas mal du tout cet article !
RépondreSupprimercontinue comme ça petit !
Qu'est ce que c'est que ce site qui ne parle jamais de moi !
RépondreSupprimerIl va falloir vous réveiller mon vieux ! C'est moi qui vais faire gagner le plus de coupe à la France !
Bon article! Par contre, avoir l'eau à la bouche pour la Coupe de France, il ne faut quand même pas exagérer!
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