vendredi 11 juin 2010

L’équipe de France contre tous !


C’est le grand jour, le verdict va tomber. Victoire, défaite ou nul. Toute la tension accumulée depuis deux ans et l’euro catastrophique de 2008 explose ce soir aux alentours de 22h30.

La France n’a pas encore joué contre l’Uruguay, et on peut déjà être déçu de cette coupe du monde, qu’importe le futur résultat. La coupe du monde est une fête, un évènement sans équivalent où prédominent la joie et la fête. Mais cela nous a été retiré il y a bien longtemps. Je veux parler du syndrome Jacquet. La sélection de l’équipe de France est unie contre tous. Malheureusement, « tous » comprend aussi les supporters… Pour les joueurs de Ray, personne n’a foi dans l’équipe, à part les retourneurs de veste de dernière minute (belle réussite du plan com’ d’ailleurs). Les Bleus sont refermés sur eux même, prêt à tout pour prendre leur revanche sur le monde. Alors qu’on aimerait simplement partager…

Bataille rangée donc, avec d’un côté les joueurs et de l’autre le reste du monde, le côté obscur de la force. Que l’on se retrouve à la fin du match avec une victoire ou une défaite, on est allé trop loin pour oublier les conflits.

Le schéma est simple :
- Pour une victoire : Les joueurs, le sélectionneur, et les tout frais supporters inconditionnels de notre sélectionneur avaient raison depuis le début. La victoire est une revanche prise sur tous les méchants médias qui n’ont raconté que des horreurs qui ont fait souffrir les familles des joueurs et de Ray.
- Pour une défaite : Tollé général et pluie de « on l’avait bien dit », « c’est la mauvaise gestion qui ressort »… Suivi d’un « cela ne fait que commencer » de la part des Bleus.
- Pour le nul : ... à peu près la même chose que pour la défaite

Et personne ne s’en privera. On est allé trop loin dans l’affrontement. Le camp retranché des Bleus, le voyage à 240 000€ pour les femmes des joueurs, les matchs amicaux décevants. On ne peut pas dire que les Bleus ont été (encore une fois) très malins dans leur communication. Personne ne les a loupé non plus. Bref, l’équipe de France est actuellement en otage, prise entre deux feux et n’épargnant personne, du supporter au moindre membre du staff.

La seule chose finalement réjouissante, c’est qu’on va pouvoir admirer du foot pendant un mois. Voir du jeu, et les différentes cultures du ballon, c’est le pied ! Et quand tout sera fini, une nouvelle page de l’histoire de l’équipe de France va se tourner, en espérant que cette fois, tout le monde pourra y participer.

lundi 24 mai 2010

ES Marange vs. FC Tremery


La semaine dernière, en week-end prolongé passé en Moselle (à Amneville plus précisément), j’assiste à un match à enjeu, et de taille : remporter les maillots de la coupe de Moselle des moins de 18 ans en se qualifiant pour les quarts de final de la compétition. Ne vous moquez pas, j’ai vu un match ô combien plus intéressant que nombre de match de Ligue 1 cette saison !

A vrai dire, un match à enjeu est forcément plus intéressant qu’un match de championnat où les deux équipes sont contentes de repartir avec un 0-0. Et il faut aussi dire qu’il y a eu des buts. Plus facile de regarder un match avec des joueurs assez bons pour tirer cadré. Et en y repensant, je n’ai pas oublié le PSG qui n’a pas tiré une fois à Rennes du match, ou encore Lyon et ses deux tirs cadrés contre le Bayern Munich en LDC. Je vous l’ai dit, il n’y a rien à envier à la Ligue 1.

Enfin bref, revenons au match. Arrivé avec quelques minutes de retard, j’ai à peine le temps d’arriver sur le stade que j’aperçois un but sur corner de Tremery. Au moins on assistera à un match ouvert. Derrière, Marange pousse, et Tremery semble plus occupé à ne pas prendre de but qu’à en marquer un autre. Accoudé à la barrière du terrain, j’assiste de loin à une rude bataille de milieu de terrain. Quelques incartades Marangeoises, le danger se précise, et finalement sur un centre tir, le gardien va récupérer le ballon au fond des filets. Coup de sifflet sur un 1-1, mi-temps, et si ce qu’on dit est vrai, que l’équipe qui prend un but juste avant la mi-temps aura la tête dans le sac au retour des vestiaires, on commence à craindre pour les joueurs de Tremery.

La mi-temps est un spectacle assez comique. Quand les joueurs visiteurs rentrent tous au vestiaire, les adversaires partent de tous les côtés, jouent avec leurs amis dans le public, n’écoute pas leur entraîneur qui demande un rassemblement… Là, on se dit que, soit ils sont diablement sûr de leur fait, soit ils sont un poil arrogant et que cela se payera en deuxième mi-temps.

Au retour des vestiaires, Tremery reprend du poil de la bête et commence à dominer le match. Et là, on voit les défaillances mentales pointer un peu partout. Le Tremery qui se plaignait en première mi-temps d’un arbitrage à domicile met plus d’impact dans le jeu, remporte ses duels, et automatiquement l’arbitre siffle dans leur sens. C’est un peu comme au rugby en somme : ceux qui avancent et font le jeu ont la priorité. Comme quoi, l’arbitre est réellement influencé, mais par l’envie de jouer ! Et là, tous les travers du foot business ressortent : insulte à l’arbitre, entraîneur qui ne tient plus en place, durcissement du jeu, jérémiades sur chaque coup de sifflet. On dirait presque que les joueurs de Marange pensaient que l’arbitre sifflerait forcément pour eux tout le match. En première mi-temps, où ce sont eux qui mettaient l’envie, c’était logique. Mais là, ils se font littéralement bouffer partout.

Et l’escalade continue. Frustrés par ce retournement de situation, les receveurs commettent de plus en plus de fautes, à chaque fois plus bêtes et méchantes les unes que les autres. Les cartons jaunes tombent, et sur une énième décision contestée (un hors-jeu) l’entraîneur de Marange pète littéralement un câble et se fait sortir. Logique, mais encore une fois, pas toujours appliqué. Quand on voit Guy Lacombe balancer une bouteille sur l’arbitre sans véritable sanction en retour, on se demande si les instances du foot veulent plus ne pas fâcher les clubs de Ligue 1 que construire un sport sain.

Ah oui ! Pour la petite histoire, Tremery gagne finalement trois buts à un. Je note un très beau but de « Jo », le capitaine de Tremery : entrée de la surface décalé côté droit, contrôle du pied droit, petit crochet plein de sang froid pour mettre le défenseur dans le vent, furtif regard vers le but, analyse de la situation, frappe du gauche, but ! Comme à la télé, mais plus près du terrain (à cinq mètres environ). Parce que, après tout, il n'y pas tellement de différences entre pro et amateur. C'est le même sport, les mêmes insultes, les mêmes joies...

J’en profite pour terminer cette note et remercier Alexandre ainsi que toute sa famille pour l’accueil merveilleux qu’ils m’ont offert en Moselle.

jeudi 20 mai 2010

Du cancer du foot



On voit sur le terrain plus de pugilats que de gestes techniques. L’arbitre recule devant des joueurs enragés. Les tibias-péronés volent en éclats. Les présidents de club sont indignés tous les week-ends… Est-ce seulement un micro phénomène ? Rien n’est moins sûr.

Ce qu’il y a de pratique avec ce sujet, c’est que personne n’est à épargner. Pas de problème d’objectivité. Tout le monde est responsable de la déchéance du sport le plus populaire du monde. Joueurs, entraîneurs, staff, présidents et arbitres… Tout le monde en aura pour son grade.

Bien sûr, le plus facile est de taper sur les acteurs qui sont sous les feux des projecteurs : les joueurs et les arbitres. Récemment le duo n’a plus rien d’intéressant sportivement parlant. On assiste le plus souvent à un spectacle grotesque voir même dramatique. Les deux parties appartiennent au même sport, mais semblent issues de clans rivaux, comme dans une mauvaise comédie musicale. L’irrespect est la règle. Chaque décision est discutée, jamais acceptée. L’arbitre est automatiquement invectivé par des joueurs la bave aux lèvres quand il siffle une faute aux alentours de la surface. Tout le monde a déjà vu l’homme en noir reculer de dix mètres face à la meute des joueurs plus haineux les uns que les autres. Mais bor*** qu’est-ce qui empêche les arbitres de faire respecter la règle et de filer un carton jaune à chacun de ces animaux ? As-t-on déjà vu un arbitre au rugby ne serait-ce que tolérer un mot plus haut que l’autre d’un avant de 120 kilos ? Non ! Attention, je ne dis pas que les arbitres sont seuls responsables de la situation. Tout le système de l’arbitrage est à revoir. Pourquoi lorsqu’on veut faire respecter les règles c’est seulement par épisode. Souvenez-vous de la session de pénaltys sifflés contre le PSG et le pauvre Mario Yepes : « Messieurs les arbitres, il faut mettre fin au tirage de maillot dans la surface de réparation! ». Aussitôt dit, aussitôt mis au placard. Pas étonnant de voir Lucio et Samuel faire des plaquages en règle sur chaque corner. Personnellement, lorsque je vois Ibrahimovic sortir de la surface avec un maillot déchiré sans aucune sanction, je me dis que j’ai loupé quelque chose dans les règles du foot. Encore plus flagrant, Zigic est tenu par deux joueurs, le maillot déchiré du col au nombril et ce, devant l’arbitre de surface de l’Europaligue !! Rien. Pour terminer, messieurs les arbitres, quand vous faîtes une erreur, par pitié, dites-le ! Quelle est cette maladie qui empêche les gens de se tromper. Et puis faute avouée comme on dit… A moins qu’il y ait autre chose. On le verra plus tard.

Maintenant, sus aux joueurs. Le football est peut-être le sport le plus populaire au monde, mais ce ne sont pas ses acteurs qui forcent le plus le respect. Pensez aux valeureux handballeurs ou aux vaillants rugbymen, ils ont quand même vachement plus la classe ! Une cravate par si, un plaquage haut par là, mais jamais de mec en train de se tortiller de douleur par terre. Fiorèse a lancé le mouvement au début des années 2000, Valbuena a repris le flambeau depuis en passant par Rivaldo et consort. Je ne connais rien de plus exaspérant dans un match qu’un joueur, à qui on vient apparemment de casser les deux jambes, regarder en douce si l’arbitre voit comme il souffre. A part peut-être le joueur qui s’est pris un ballon sur la cuisse et qui simule l’arrachement de son œil.




Evidemment, on peut leur reprocher leur attitude face à l’arbitre et ses décisions. Ce qui est assez affolant, c’est la certitude qu’ils ont de ce qui s’est passé, même lorsqu’ils sont réellement à la faute. Ils peuvent faire preuve d’une mauvaise foi tout à fait déconcertante. Mais là, ça fait partie du jeu, à l’arbitre de ne pas se faire avoir. Cependant l’addition du tout donne un sport raillé, qui a perdu de sa noblesse et de son style. Le ballon rond devient de plus en plus un sport de chiffonnier. On le ressent dans la violence qui s’installe sur le terrain. Les fractures deviennent monnaie courante, Arsenal peut en témoigner. Les joueurs se vengent directement ou se défoule après une mauvaise décision arbitrale. Aujourd’hui tout le monde peut se muer en Roy Keane. Apparemment, on commence à prendre le problème au sérieux. Ribéry est suspendu pour trois matchs, privé de finale de Ligue des Champions pour sa semelle sur Lisandro. Et même si tout le monde aurait préféré voir Franck « le volage » lors de ce match, c’est une bonne décision qui marque les limites à ne pas franchir.




Ce sont peut-être les plus à blâmer, puisqu’ils apportent les problèmes des terrains en dehors. Je veux bien sûr parler des présidents ou les membres du staff. Première phase, pendant le match, sur le banc, il y a toujours une personne pour gueuler, râler ou insulter. Un entraîneur, un adjoint, un remplaçant, c’en devient écœurant d’écouter ce qui peut se dire. Aucune retenue, aucune éducation ?! C’est littéralement à vomir. Et comment imaginer que des personnes puissent en arriver à de tels excès. C’est bien la preuve que le foot ne s’appartient plus, que la vérité du terrain est devenue trash, une vérité très éloignée pour les nostalgiques d’un temps où les joueurs restaient plus de deux ans dans le même club.

Deuxième phase, le couloir, ce fameux couloir où la caméra n’est pas toujours là pour témoigner des débordements des hommes en costume cravate dont la vie et la mort sont dans les mains des actionnaires. Les résultats, les conséquences économiques, l’argent, l’argent… Les présidents s’époumonent à rendre les arbitres responsables des mauvais résultats de leur équipe. Ils parlent parfois d’attentats, d’argent perdu à cause d’un hors-jeu qui n’y était pas… Peut-être est-ce pour ça qu’un arbitre ne peut avouer sa faute, sous peine de poursuites judiciaires ! Ah Aulas et son fameux « coup de sifflet qui fait perdre 20 millions d’euros »… Quand on voit le temps qu’Aulas passe aux tribunaux, on se dit qu’il n’y aura bientôt plus aucune limite à la fureur des comptables des clubs. Pas étonnant que Lyon n’arrive pas à avoir la cote de popularité de l’OM ou du PSG, quand toute son histoire est basée sur des jérémiades et des plaintes à n’en plus finir.

Le foot n’est pas mauvais en soit, il est le reflet de tous les excès de la société actuelle. Problème économique, violence économique (thème cher à Daniel Riolo), violence tout court… Retournons le problème, et profitons du foot pour projeter une image positive à tous les spectateurs. Que le foot déclenche le cercle vertueux…

vendredi 7 mai 2010

dimanche 2 mai 2010

Le PSG n'a pas sauvé sa saison !


Oui le PSG a gagné la coupe de France 2010 face à l’AS Monaco hier soir. Oui c’est bien la huitième coupe de France du club depuis sa création en 1970. Oui en tout, c’est le seizième titre du club après une si courte existence. Mais oui le PSG végète aussi à la 11ème place du classement de Ligue 1.

On ne peut pas cracher sur un titre, quel qu’il soit. Cependant, le véritable cadeau pour les supporters du Paris Saint Germain serait d’installer le club durablement en haut du classement de son championnat. De pouvoir jouer la Ligue des Champions tous les ans, et de faire du jeu au Parc des Princes. Arrêter les recrutements en bois et régler la sécurité au stade.

Si toutes ces conditions sont respectées, peut-être reverrons-nous un jour un grand club à Paris. Le club que la capitale de la France mérite. Un grand club de foot quoi !

samedi 1 mai 2010

Le Barça avait oublié le goût de la défaite

Apparemment, au FC Barcelone, il n’y a pas que les joueurs qui avaient un goût amer après la défaite. Les jardiniers du Camp Nou ont clairement exprimé leur désir de voir déguerpir José Mourinho et ses hommes de la pelouse. Mais la manœuvre a eu autant de succès que la tactique mise en place par Pep Guardiola. Les Interistes se sont joués des jets d’eaux comme des dribbles de Messi.

Il faut bien avouer que l’entreprise de destruction massive de l’ogre barcelonais a été impressionnante, et exécuté avec brio. J’écris surtout pour les attaques massives contre le jeu des italiens en retour de la demi-finale de Ligue des Champions. Partout on a pu retrouver allègrement « c’est du non football », « c’est honteux comme tactique »… Les fans du Barça semblent aussi mauvais perdants que les jardiniers !



Pour rappel, l’Inter au match aller gagne trois buts à un. Performance qu’aucun club n’avait réussie depuis deux ans contre les catalans (gagner par deux buts d’écarts). Ensuite, s’il est si facile de défendre et de « détruire », pourquoi aucun autre club n’avait réussi à faire taire les buteurs barcelonais comme ça ?

Les barcelonais ont oublié ce que ça faisait de perdre, mais il ne faut pas oublier les bonnes manières. Après tout, Chelsea l’année dernière, a bien supporté les célébrations catalanes. Mais que les fans se rassurent, la machine est repartie contre Villareal.

mercredi 28 avril 2010

Lyon a été muselé


La marche était visiblement trop haute pour Lyon. Le Bayern a surclassé les lyonnais dans tous les domaines, et cette défaite tempère largement la réussite du parcours du club rhodanien en Ligue des Champions. Une remise en cause de l’équipe dirigeante en vue… A voir !

Après le match aller, on savait une chose : Lyon devait changer de jeu pour espérer au moins gagner le match, si ce n’est se qualifier pour une finale de Champions League. Et dans ces cas là, le premier quart d’heure du match retour sert toujours d’indicateur sur la performance à venir. Malheureusement pour l’OL, c’est la copie conforme du match en Allemagne…

A la limite, on peut comprendre la manœuvre. Les gones n’ont pas joué ce week-end quand les bavarois sont allés s’épuiser dans un match à Monchengladbach. Pourquoi ne pas attendre la deuxième mi-temps ? Oui mais voilà, on ne décide pas de jouer une seule mi-temps pour coller deux buts au Bayern Munich en demi finale de la Ligue des Champions. Ce n’est pas non plus en une semaine que l’on réussit à monter une équipe qui va produire du jeu.

Trop frileux, trop stressés, trop tendus…

Beaucoup de volonté sur les visages, mais peu de gestes concrets sur le terrain. Les lyonnais souffrent dans les phases de jeu de son manque d’engagement. Alors évidemment, le Bayern en profite. A la 26e, Olic marque sur une touche mal défendue. Bastos, sur un semblant de réaction de l’OL, loupe le cadre et l’égalisation. Les allemands n’ont plus qu’à lancer savamment leurs contres avec un Robben toujours aussi déroutant.

A la mi-temps, Puel lance le plan de la deuxième mi-temps :Gomis remplace Cissokho et joue en 442. On espère voir enfin des actions devant et que Lisandro va cesser de courir partout après le ballon. Mais c’est plutôt au milieu que ça se joue, et de ce côté-là, il n’y a pas photo en les deux équipes. D’un côté Gonalons/Makoun, de l’autre Schweinsteiger/Van Bommel. La maîtrise allemande a été totale d’un bout à l’autre du match, tactiquement et techniquement. Le Bayern a tout simplement été plus fort.

Lyon est achevé

Et l’heure du crime est la 60e. Sur un tacle de Cris, l’arbitre monsieur Busacca donne un jaune sévère. Le capitaine lyonnais est donc suspendu pour une hypothétique finale. Sous le coup de la colère, il applaudit l’arbitre qui juge cet acte offensant : deuxième carton jaune, rouge, Lyon doit finir le match à dix.

L’espoir étant mince (enfin encore plus mince), les joueurs de l’OL vont peu à peu baisser de rythme. D’autant plus quOlic, à la 67e et à la 76e, détruit définitivement le rêve lyonnais de finale. L’OL est logiquement battu par le Bayern, qui accède neuf ans plus tard à une finale de Champions League. Et que dire de plus ? Lyon n’est pas prêt à jouer à ce niveau, et ne le sera sans changements radicaux dans la gestion de l’équipe (joueurs, tactique, ambition). Preuve du manque de tout hier soir, Van Bommel, réputé pour son agressivité, n'a pas commis une seule faute. Pire, il n'a pas discuté une seule fois avec l'arbitre... Les munichois ont joué dans un fauteuil hier soir.

On attend maintenant avec impatience de savoir qui sera l’adversaire des munichois le 22 mai à Santiago Bernabeu. Ne reste plus qu’à saluer la campagne lyonnaise 2009-2010. Bernard Lacombe ne cessait de le répéter, c’est « la plus faible équipe lyonnaise depuis dix ans, et pourtant c’est celle qui est allée le plus loin… ». L’OL nous aura offert quelques frissons cette année, le principal étant le match nul contre le Real Madrid à Bernabeu. Reste le championnat et une qualification pour la prochaine Ligue des Champions à aller chercher.